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Äàòà èçìåíåíèÿ: Sun Apr 10 08:31:11 2016
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La Lune et Mars remises ö  une date ultö©rieure

Ils n'ont pas voulu gö¢cher la föªte ! Mais un mois aprö¨s les feux d'artifice du 40e anniversaire de la marche de l'homme sur la Lune, le verdict de la commission chargö©e par Barack Obama d'ö©valuer le programme amö©ricain de vols habitö©s est tombö© comme une pluie d'orage de fin d'ö©tö© sur ceux qui s'ö©taient pris ö  röªver. Son prö©sident, Norman Augustine, ancien PDG d'un groupe de dö©fense, explique aux journalistes que : "Le programme spatial habitö© que nous avons aujourd'hui n'est rö©ellement pas faisable avec l'argent dont nous disposons. [...] Soit nous le modifions, soit nous dö©pensons plus pour avoir quelque chose d'intö©ressant et qui marche." Et de prö©ciser que le budget annuel de la Nasa, qui est actuellement de 18 milliards de dollars, nö©cessite au moins 3 milliards de rallonge ö  chaque exercice...
En rö©alitö©, il n'y a pas de quoi öªtre surpris. Les promesses de Georges Bush pö¨re, de dö©crocher la Lune puis, dans la foulö©e, de coloniser la planö¨te rouge, s'ö©taient abö®mö©es au sol dö¨s que les comptables ö©taient entrö©s dans la danse. Bush fils avait relevö© le gant de l'astronaute du futur, et la Nasa - qui comme tout organisme vivant a d'abord pour but de survivre - avait poussö© l'exercice au stade ultime en imaginant le programme Constellation : deux nouvelles fusö©es, Arö¨s 1 et Arö¨s 5, une capsule spacieuse pour desservir la station spatiale internationale (ISS) et rejoindre la Lune, Orion, et enfin un module d'alunissage, Altaö¯r. Les destinations et les ö©chö©ances ö©taient fixö©es ; ne restait plus qu'ö  signer le chö¨que.
On a voulu y croire... Mais c'ö©tait sans compter sur le coö»t de deux guerres, l'Irak et l'Afghanistan, sur une crise ö©conomique majeure, et sur la nouvelle sensibilitö© de l'administration dö©mocrate aux questions environnementales et climatiques. Pis, la commission Augustine estime que : "Aller sur Mars avec la technologie et les sommes actuelles est trop risquö©. Il est probable que cela ne rö©ussirait pas" ! Sans prö©juger des dö©cisions qui seront prises par le locataire de la Maison Blanche, force est de constater que, dans ces conditions, les projets de colonisation sont compromis. Ce qui n'est pas nö©cessairement pour dö©plaire ö  la communautö© scientifique, prö©texte habituel et parent pauvre des grandes dö©monstrations de puissance que sont les vols habitö©s. Il est fort probable que la durö©e de vie de l'ISS, et donc son exploitation, sera augmentö©e. Que les "dates objectifs" d'un retour sur la Lune friseront les annö©es 2030. Que des dö©veloppements technologiques supplö©mentaires seront commandö©s avant d'engager, vers la fi n du siö¨cle (?) un voyage martien. Les ö‰tats-Unis n'ont pas les moyens de renoncer officiellement ö  l'exploration habitö©e du Systö¨me solaire, mais ils ont tout intö©röªt ö  prendre leur temps. Il est toujours plus facile d'entretenir un röªve que de l'abö®mer en parlant gros sous. Möªme quand les sommes ne sont pas astronomiques...