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T è L E S C OP E ME A DE L IGH T B R ID GE DE LU X E

pour 1200
pour Þ peine plus de 1 000 ! Depuis quelques semaines, l'arrivÈe des Lightbridge de Meade suscite la tentation chez tous les amateurs. Nous y avons cÈdÈ pour vous. Le rÈsultat est plutÒt satisfaisant avec un instrument aussi facile Þ transporter qu'Þ utiliser, en parfaite cohÈrence avec son prix.
Jean-Luc Dauvergne

Un Dobson de 300 mm
Un tÈlescope de 300 mm

PremiÕre approche Un Dobson transportable
Moins de 1200 pour un 300 mm ! L'offre est allÈchante . La sÈrie Lightbridge fait face Þ une concurrence asiatique dans la mÉme gamme de prix. Mais, pour se dÈmarquer, Meade introduit une grande nouveautÈ : un tube ouvert, facile Þ dÈmonter pour le transport. Une bonne faÃon de concilier l'utilisation d'un instrument de gros diamÕtre avec les contraintes d'une famille nombreuse ou celles d'un petit vÈhicule. De tels systÕmes existent dÈjÞ mais sur des instruments de gamme supÈrieure et bien plus onÈreux. Comme souvent, la rÈception des cartons contenant un Dobson est suivie d'une phase de montage des diffÈrents ÈlÈments. En particulier, la monture, constituÈe de

cinq panneaux en bois. Au dÈbut de ce test, le mode d'emploi n'Ètait pas encore disponible. NÈanmoins, l'opÈration est assez intuitive. L'assemblage complet a nÈcessitÈ moins d'une heure, sans difficultÈ particuliÕre. Par la suite, il suffit de dÈmonter la structure tubulaire pour transporter l'instrument en quatre morceaux : la monture, le barillet (qui soutient le miroir primaire), le haut du tube (abritant le miroir secondaire et le porte-oculaire), et les six barres. Cette opÈration prend moins de 5 minutes et peut s'effectuer seul. L'instrument a belle allure. Seul reproche : le cache pour protÈger le miroir primaire est en plastique fin et peut rapidement se dÈtÈriorer. Quant au miroir secondaire, il reste sans protection. Il incombera Þ l'uti-

lisateur de trouver une solution. Dans un premier temps, un sac plastique fera l'affaire. On constate aussi un dÈfaut de conception mineur : le bas du tube frotte contre la vis de serrage de la monture quand le tÈlescope pointe vers 60° de hauteur. Ayant fait le mÉme constat (uniquement sur la version 300 mm), l'importateur propose de changer les rondelles d'origine sous la vis, par d'autres moins Èpaisses. Avec celles qu'il nous a fournies, le tube ne touche presque plus.

Monture Des mouvements doux
Si elles ne permettent que l'observation visuelle, les montures Dobson offrent l'Ènorme avantage d'Étre stables. C'est tout l'intÈrÉt de ce type d'instrument : une formule viable et Èconomique. Le mouvement en azimut est facilitÈ par un disque ÈquipÈ de roulements situÈs entre les deux plateaux de bois circulaires. Ce dispositif est uniquement disponible sur la version De Luxe. C'est en soi une bonne raison de dÈbourser 100 de plus par rapport Þ la version standard (voir encadrÈ p. 87, en haut). La fluiditÈ du mouvement sur cet axe est d'une douceur exemplaire. Sur l'axe de hauteur, deux piÕces mÈtalliques viennent glisser sur les bandes de feutrine situÈe sur la monture. Le mouve ment est assez doux mais cependant moins prÈcis que sur l'axe d'azimut. Comme souvent sur les Dobson, se pose

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En quelques minutes, le Lightbridge est dÈmontÈ. L'ensemble est alors compact pour un 300 mm et peut se loger dans le coffre d'une petite voiture (ici, une Twingo).


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La gamme Lightbridge
Trois diamÕtres existent : 203, 254 et 305 mm, respectivement Þ 469, 649 et 1 089 en version standard. Pour 100 de plus, la version De Luxe est ÈquipÈe d'un oculaire de qualitÈ supÈrieure, d'un systÕme de roulement Þ billes plat en azimut, et d'un pointeur rouge disposant de quatre cibles diffÈrentes.

CaractÈristiques techniques
TÈlescope Meade Lightbridge De Luxe DiamÕtre : 305 mm (diamÕtre rÈel 300 mm) Focale : 1 524 mm Rapport focale/diamÕtre : 5 Obstruction : 24 % Magnitude limite : 14,5 Tube : 20,7kg ; monture : 15,1kg Monture : type Dobson

Le porte-oculaire Crayford est d'un niveau de finition ÈlevÈ pour un Dobson. Le rÈducteur de coulant fourni d'origine permet d'utiliser des oculaires aux coulants 31,75 mm et 50,8 mm.

vements sur l'axe de hauteur. Il faut en revanche veiller, lors du montage, Þ desserrer la vis du frein afin de ne pas l'endommager en posant le tÈlescope dessus.

Tube optique Une finition perfectible
La premiÕre impression se dÈgageant du tube optique est bonne. Le niveau de finition semble ÈlevÈ pour le prix. Le porte-oculaire est un beau Crayford 2", sans jeu notable. þ l'instar de d'autres piÕces utilisÈes dans l'assemblage du tube, il est semblable Þ ceux de marques comme Ke pler ou Sky Optic. Autrement dit, au moins une partie de la production est soustraitÈe dans l'usine asiatique GSO. CÒtÈ optique, Meade a choisi pour ces tÈlescopes-lÞ de dÈlocaliser la production en Asie afin de proposer un produit concurrentiel.

J.-L.Dauvergne

J.-L.Dauvergne

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Le Lightbridge s'impose comme un tÈlescope de grande dimension. Sur la balance, il affiche un poids de 35,8 kg. Mais une fois dÈmontÈs, les diffÈrents ÈlÈments sont manipulables pour une personne seule.

Accessoires fournis : chercheur de type pointeur lumineux, oculaires de 26 mm, ventilateur. Prix : 1 189
un problÕme d'Èquilibrage sur l'axe de hauteur en fonction du poids de l'oculaire utilisÈ. Pour pallier ce handicap, il est possible de serrer un frein entre la monture et le tÈlescope. Un rÈglage avec une duretÈ intermÈdiaire permet de conserver l'Èquilibre, tout en laissant le tube libre de ses mou-

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Les barres s'assemblent et se dÈmontent trÕs facilement. Pour fixer la partie haute, il est plus confortable de s'y mettre Þ deux, mais ce n'est pas indispensable. Le systÕme est bien conÃu ; des pions permettent de repositionner les barres prÈcisÈment d'une fois sur l'autre et d'assurer une bonne rigiditÈ Þ l'ensemble. Il est nÈanmoins nÈcessaire de rÈaligner l'optique aprÕs chaque assemblage. Aussi, nous conseillons vivement de complÈter l'instrument d'un laser de collimation afin de ne pas perdre trop de temps avant d'observer. Notons que les vis de collimation Þ l'arriÕre du barillet ne sont pas d'une grande prÈcision. Par son Èpaisseur de 37 mm, le miroir primaire se classe dans les miroirs minces. Il doit donc Étre soutenu par un barillet ÈlaborÈ sous peine de se dÈformer. Cette contrainte n'a pas ÈtÈ nÈgligÈe puisqu'on trouv e sous le miroir une architecture mÈtallique en neuf points, rÈpartis sur trois triangles. Nos premiÕres observations nous ont montrÈ que le miroir Ètait astigmate, a priori Þ cause des contraintes mÈcaniques qu'il subissait. Nous avons dÈmontÈ le barillet pour comprendre l'origine du problÕme. Il s'est rÈvÈlÈ que les trois points de support du miroir les plus internes sont collÈs au miroir par du scotch double face. Cette prÈcaution garantit la sÈcuritÈ du miroir dans le transport, mais il incombe Þ l'utilisateur de remplacer le bout de scotch par des patins en tÈflon. Ces matÈriaux se trouvent sans difficultÈ dans les magasins de bricolage (patins Þ placer sous les meubles). Une fois cette opÈration effectuÈe, il conviendra de veiller en dÈbut d'observation Þ ce que les triangles pointent bien vers le centre du miroir car leur support sur rotule leur laisse la totale libertÈ de s'orienter. Il est aussi possible d'ajouter de cales pour contraindre cette libertÈ de rotation. Une fois cette modification effectuÈe, les aberrations optiques rÈsiduelles constatÈes sur le ciel sont tolÈrables. Pour l'utilisateur rÈticent Þ se lancer dans une telle modification, notons que le gain sur la qualitÈ des images

Cette image rÈsulte de la mosaÎque de trois champs lunaires rÈalisÈs au foyer du tÈlescope avec une webcam. Ce type de configuration permet de s'initier Þ l'imagerie numÈrique avec peu de moyens. Il est mÉme possible d'aller au-delÞ avec un Barlow 2â. En l'absence de motorisation pour compenser la rotation de la Terre, l'exercice devient dÈlicat.

est notable essentiellement en observation planÈtaire. En ciel profond, Þ faible et moyen grossissement, l'astigmatisme engendrÈ par ces contraintes reste tolÈrable.

PlanÕtes Des images belles et contrastÈes
L'oculaire d'origine, un oculaire de 26 mm grand champ, permet d'admirer la Lune en entier. Les images au centre du champ sont trÕs contrastÈes. Si l'on dÈcale l'astre en bord de champ, elles se dÈgradent Þ cause de l'aberration de coma inhÈrente Þ la formule optique Newton. On note Ègalement du chromatisme sur le limbe lunaire, dØ aux corrections imparfaites de l'oculaire en bord de champ. En poursuivant l'observation Þ 330 â, les images restent belles et contrastÈes. Un rÈsultat logique dans la mesure oÛ le grossissement maximal d'un tel instrument est de l'ordre de 600 â Þ 750 â. Pour aller plus loin il est nÈcessaire d'ajouter une lentille de Barlow. Nous avons utilisÈ un modÕle 2,5 â couplÈ Þ un oculaire de 4,7 mm sous un ciel relativement stable : le grossissement dÈpasse alors 800 â ! Les images sur la Lune se dÈgradent, le contraste diminue sensiblement. Et malgrÈ la stabilitÈ d'une monture de type Dobson, les vibrations du tube lors de la mise au point rendent

Un trÕs bon point : un ventilateur, placÈ Þ l'arriÕre du miroir, facilite la mise Þ tempÈrature.

l'exercice difficile. Il est prÈfÈrable de se cantonner Þ un grossissement de 500 â Þ 600 â, ce qui permet tout de mÉme de belles observations ! En l'absence d'entraÍnement pour compenser la rotation du ciel, il est conseillÈ d'utiliser un oculaire grand champ pour ce type d'observation. Dans tous les cas, il est important de limiter les turbulences instrumentales. Le fait d'avoir un tube ouvert favorise la mise Þ tempÈrature, mais le miroir de 300 mm prÈsente une inertie thermique importante. Heureusement, les concepteurs de l'instrument ont eu la gÈnÈreuse idÈe de placer un ve ntilateur alimentÈ par huit piles R6 au dos du miroir. Un bon point ! Attention : selon les accessoires utilisÈs, il est parfois difficile d'effectuer la mise au point car le foyer ressort beaucoup du tube. Dans un tel cas de figure, il est toujours possible de ne pas enfoncer l'oculaire Þ fond dans le porte-oculaire. Les puristes peuvent choisir d'investir dans un tube allonge de 2 Þ 3 cm pour un couplage mÈcanique optimal. CÒtÈ imagerie, les outils d'acquisition modernes permettent d'envisager facilement d'arpenter la Lune avec un Dobson. Pour de telles applications, une webcam placÈe au foyer convient parfaitement ; il est mÉme envisageable d'utiliser une lentille de Barlow 2 â.

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Ciel profond Un entonnoir Þ photons
Le pouvoir collecteur d'un tÈlescope de 300 mm dÈpasse le double de celui d'un tÈlescope classique de 200 mm. Avec un tel pouvoir collecteur, nombre d'objets du ciel profond foisonnent de dÈtails. Les Lightbridge v ersion De Luxe, sont ÈquipÈs d'origine d'un trÕs bon oculaire de 26 mm, qui dÈlivre un champ de 70°, trÕs proche du celui de l'oeil humain. MontÈ sur la version 12", il offre une pupille de sortie de 5,2 mm et un grossissement de 58 â, idÈal pour traquer les astres les plus faibles sous un ciel noir. Il est intÈressant de pousser le grossissement au-delÞ de cette valeur pour dÈtailler les objets les plus lumineux, ou encore pour assombrir le fond de ciel. Sur un objet comme l'amas globulaire d'Hercule (M 13), les images sont Ètonnantes. Avec un 8,8 mm (173 â) l'amas reste lumineux, les Ètoiles sont parfaitement rÈsolues. Il en dÈcoule une impression de relief saisissante. Pour chercher les objets, l'instrument est pourvu d'un viseur type "point rouge". þ l'usage, celui-ci ne donne pas pleine satisfaction : son support sur le tube est assez souple, ce qui rend difficile son rÈglage prÈcis. Par ailleurs, il est basÈ sur une lame semi-rÈflÈchissante qui absorbe une bonne part de lumiÕre. On retrouve exactement le mÉme accessoire dans des catalogues d'articles de chasse ; pour une application en plein jour, cette perte de lumiÕre est moins prÈjudiciable. Aussi nous conseillons de le remplacer ou de le complÈter par un chercheur classique type 8 â 50. Pour profiter du plein potentiel d'un aussi gros diamÕtre en ciel profond, mieux vaut s'Èloigner autant que possible des nuisances lumineuses de nos villes. C'est alors que la grande transportabilitÈ de l'instrument prend tout son intÈrÉt.

NOS CONCLUSIONS
Avec la gamme des Lightbridge, les Dobson bon marchÈ deviennent enfin transportables. Ce 300 mm, bien pensÈ, est d'un rapport qualitÈ-prix difficile Þ surpasser. Il permet des observations trÕs satisfaisantes des planÕtes et ouvre en grand la porte du ciel profond avec un instrument de gros diamÕtre. Ce test a permis de pointer quelques dÈfauts en particulier au niveau du barillet. Mais le prix de commercialisation particuliÕrement bas fait accepter ces dÈsagrÈments, vite attÈnuÈs par quelques microsÈances de bricolage ! Entre les deux niveaux de finition, Standard ou De Luxe, pour seulement 100 de diffÈrence, il ne faut pas hÈsiter Þ privilÈgier la seconde.

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Notations
QualitÈ optique MÈcanique de la monture MÈcanique du tube Finitions Visuel Imagerie planÈtaire Rapport qualitÈ/prix

UNE èTOILE þ LA LOUPE
En simulant l'aspect de la tache de diffraction d'une Ètoile (d'aprÕs les donnÈes acquises sur l'interfÈromÕtre), on constate des discontinuitÈs dans le premier anneau de diffraction liÈs Þ l'astigmatisme. Le rapport de Strehl (1) est de 0,76, une valeur modeste. Le rapport Èquivalent tenant compte de l'obstruction est de 0,67. Un rÈsultat en sensiblement en deÃÞ de 0,8, valeur limite pour atteindre la limite de diffraction. Mais pour autant, il est difficile d'exploiter un tÈlescope de ce diamÕtre Þ son plein potentiel. Dans la pratique, les images planÈtaires restent contrastÈes avec un grossissement de 400 â. Notons Ègalement que l'objectif premier d'un Dobson est de collecter de la lumiÕre en ciel profond, et non de grossir au maximum pour admirer les planÕtes.
(1) Rapport de Strehl : rapport entre l'Ènergie mesurÈe au centre de la tache image de l'instrument testÈ et celle d'un instrument parfait.

Nous avons aimÈ
la grande transportabilitÈ pour le diamÕtre la facilitÈ Þ monter/dÈmonter le tube un oculaire d'origine de qualitÈ

MESURES SUR LE FRONT D'ONDE
L'image ci-contre prÈsente le front d'onde rÈalisÈ en sortie d'instrument aprÕs avoir ajoutÈ des touches en tÈflon sur les neuf points de contact avec le miroir primaire afin de limiter les contraintes. En bleu, les "creux" et, en rouge, les "bosses". L'instrument a ÈtÈ testÈ Þ la verticale pour visualiser au mieux les contraintes du barillet. Les Ècarts extrÉmes (PTV) sont de lambda/1,9 et les Ècarts types (RMS) de lambda/10,2. Le dÈfaut principal constatÈ est un astigmatisme, probablement liÈ Þ des contraintes rÈsiduelles sur le miroir primaire ou le secondaire. En faisant abstraction de ce dÈfaut, le rÈsultat monte Þ lambda/2,9 PTV et lambda/16,4 RMS. Ces chiffres tendent Þ montrer une qualitÈ de polissage optique correcte. Il reste alors un rÈsidu d'aberration en trois points dit de "trÕfle", imputable Þ des contraintes sur le miroir primaire.
Les chiffres sont donnÈs pour lambda = 550 nm.

Fronts d'onde interfÈromÈtrique

Nous n'avons pas aimÈ
le chercheur peu performant l'absence de cache pour le miroir secondaire un barillet perfectible

-161

141 nm

LES PRèCèDENTS TESTS
Retr ouv ez sur l e w eb tous l e s ins trument tes tÈs dans nos pages

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et les dÈtails de la pr ocÈdur e d'Èvaluation sur :
Nous remercions la sociÈtÈ SPJP. Ont participÈ Þ ce test : la sociÈtÈ Amos, Guillaume Blanchard et èrick Bondoux.

www.cieletespace.fr/testinstrument
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