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Un r–¿sultat âÀÜsucr–¿âÀÝ en provenance d'ALMA | ESO Belgique

eso1234fr-be — Communiqu–¿ de presse scientifique

Un r–¿sultat âÀÜsucr–¿âÀÝ en provenance d'ALMA

Des briques –¿l–¿mentaires de vie trouv–¿es autour d'une –¿toile jeune

29 ao–?t 2012

Une –¿quipe d'astronomes utilisant ALMA (Atacama Large Millimeter/submillimeter Array) a rep–¿r–¿ des mol–¿cules de sucre dans le gaz entourant une –¿toile jeune, semblable –Š notre Soleil. C'est la premi–Rre fois que du sucre est trouv–¿ dans l'espace autour d'une telle –¿toile. Cette d–¿couverte montre que les –¿l–¿ments constitutifs de la vie se situent au bon endroit, au bon moment, contribuant aux plan–Rtes en formation autour de l'–¿toile.

Les astronomes ont trouv–¿ des mol–¿cules de glycolald–¿hyde âÀÓ une forme simple de sucre [1] âÀÓ dans le gaz entourant une jeune –¿toile binaire de masse –¿quivalente –Š celle du Soleil, appel–¿e IRAS 16293-2422. Du glycolald–¿hyde avait d–¿j–Š –¿t–¿ d–¿tect–¿ dans l'espace interstellaire auparavant [2], mais c'est la premi–Rre fois qu'il est d–¿couvert –Š si grande proximit–¿ d'une –¿toile semblable au Soleil, –Š une distance comparable –Š la distance ƒ? Uranus âÀÓ Soleil ƒ? dans le Syst–Rme Solaire. Cette d–¿couverte montre que quelques-uns des compos–¿s chimiques n–¿cessaires –Š la vie existaient dans ce syst–Rme –Š l'–¿poque de la formation des plan–Rtes [3].

ƒ? Dans le disque de gaz et de poussi–Rres entourant cette –¿toile nouvellement form–¿e, nous avons trouv–¿ du glycolald–¿hyde, une forme simple de sucre, pas tr–Rs diff–¿rent du sucre que nous trempons dans notre caf–¿ ƒ?, explique Jes J–?rgensen (Institut Niels Bohr, Danemark), l'auteur principal de l'article. ƒ? Cette mol–¿cule est l'un des ingr–¿dients entrant dans la constitution de l'ARN qui âÀÓ comme l'ADN, auquel il est li–¿ -, constitue l'un des –¿l–¿ments constitutifs de la vie. ƒ?

La sensibilit–¿ –¿lev–¿e d'ALMA âÀÓ m–Tme aux courtes longueurs d'onde auxquelles il op–Rre, ce qui constitue un v–¿ritable d–¿fi technique âÀÓ s'est r–¿v–¿l–¿e essentielle pour ce type d'observations, effectu–¿es –Š l'aide d'un r–¿seau incomplet d'antennes au cours de la phase de v–¿rification scientifique de l'observatoire [4].

ƒ? Ce qui est v–¿ritablement excitant dans nos d–¿couvertes, c'est que les observations d'ALMA r–¿v–Rlent que les mol–¿cules de sucre chutent vers l'une des –¿toiles du syst–Rme ƒ?, explique l'une des membres de l'–¿quipe, C–¿cile Favre (Universit–¿ de Aarhus, Danemark). ƒ? Les mol–¿cules de sucre ne se trouvent pas seulement sur la trajectoire d'une plan–Rte, elles se d–¿placent –¿galement dans la bonne direction ƒ?.

Les nuages de gaz et de poussi–Rre dont l'effondrement g–¿n–Rre de nouvelles –¿toiles sont extr–Tmement froids [5] et de nombreux gaz se condensent sous forme de glace autour de particules de poussi–Rre auxquelles elles se lient pour former des mol–¿cules plus complexes. Mais d–Rs qu'une –¿toile s'est form–¿e au centre d'un nuage de gaz et de poussi–Rre en rotation, elle chauffe les parties adjacentes du nuage –Š temp–¿rature ambiante, ce qui se traduit par l'–¿vaporation des complexes mol–¿culaires et la formation de gaz qui –¿mettent une radiation caract–¿ristique dans le domaine radio. Ce sont ces ondes radio qui peuvent –Ttre cartographi–¿es –Š l'aide de puissants radiot–¿lescopes tel qu'ALMA.

IRAS 16293-2422 se situe –Š quelque 400 ann–¿es-lumi–Rre de la Terre. Elle est donc relativement proche de nous, ce qui en fait un excellent objet d'–¿tude pour les astronomes –¿tudiant les mol–¿cules et la chimie autour d'–¿toiles jeunes. En exploitant la puissance de la nouvelle g–¿n–¿ration de t–¿lescopes tel qu'ALMA, les astronomes ont d–¿sormais l'opportunit–¿ d'–¿tudier en d–¿tail les nuages de gaz et de poussi–Rre qui participent –Š la constitution des syst–Rmes plan–¿taires.

ƒ? L'une des grandes questions est : quel degr–¿ de complexit–¿ ces mol–¿cules peuvent-elles atteindre avant d'–Ttre int–¿gr–¿es aux nouvelles plan–Rtes ? La r–¿ponse –Š cette question pourrait nous renseigner sur la fa–?on dont la vie peut appara–?tre quelque part et les observations d'ALMA s'av–Rrent essentielles pour lever le voile sur ce myst–Rre ƒ?, conclut Jes J–?rgensen.

Cette –¿tude est pr–¿sent–¿e dans un article –Š para–?tre dans la revue Astrophysical Journal Letters.

ALMA (Atacama Large Millimeter/submillimeter Array) est un –¿quipement international pour l'astronomie. Il est le fruit d'un partenariat entre l'Europe, l'Am–¿rique du Nord et l'Asie de l'Est en coop–¿ration avec la R–¿publique du Chili. ALMA est financ–¿ en Europe par l'ESO (Observatoire Europ–¿en Austral), en Am–¿rique du Nord par la NSF (Fondation Nationale de la Science) en coop–¿ration avec le NRC (Conseil National de la Recherche au Canada) et le NSC (Conseil National de la Science –Š Ta–?wan), en Asie de l'Est par les Instituts Nationaux des Sciences Naturelles (NINS) du Japon avec l'Acad–¿mie Sinica (AS) –Š Ta–?wan. La construction et les op–¿rations d'ALMA sont pilot–¿es par l'ESO pour l'Europe, par le National Radio Astronomy Observatory (NRAO) pour l'Am–¿rique du Nord et par le National Astronomical Observatory of Japan (NAOJ) pour l'Asie de l'Est. L'Observatoire commun ALMA (JAO pour Joint ALMA Observatory) apporte un leadership et un management unifi–¿s pour la construction, la mise en service et l'exploitation d'ALMA.

Notes

[1] Le sucre est la d–¿nomination commune d'un ensemble de petits carbohydrates (des mol–¿cules contenant du carbone, de l'hydrog–Rne et de l'oxyg–Rne, avec un ratio atomique typique de 2:1 pour l'hydrog–Rne:oxyg–Rne, comme pour l'eau). Le glycolald–¿hyde a pour formule chimique : C2H4O2. Le sucre couramment utilis–¿ dans la nourriture et les boissons est le sucrose, une mol–¿cule de taille plus grande que le glycolald–¿hyde, autre exemple de ce type de compos–¿s.

[2] Le glycolald–¿hyde a –¿t–¿ jusqu'–Š pr–¿sent d–¿tect–¿ en deux endroits de l'espace âÀÓ tout d'abord dans la direction du centre du nuage galactique Sgr B2, en utilisant le t–¿lescope de 12 m–Rtres de la National Science Foundation (NSF) –Š Kitt Peak (USA) en 2000, et le Green Bank Telescope Robert C. Byrd de la NSF (aux USA –¿galement) en 2004, puis dans le noyau mol–¿culaire de grande masse et de temp–¿rature –¿lev–¿e G31.41+0.31 –Š l'aide de l'Interf–¿rom–Rtre du Plateau de Bure (IRAM) (France) en 2008.

[3] Les mesures pr–¿cises effectu–¿es en laboratoire des ondes caract–¿ristiques –¿mises par le glycolald–¿hyde dans le domaine radio se sont r–¿v–¿l–¿es cruciales lors de l'identification par l'–¿quipe de la mol–¿cule dans l'espace. Outre le glycolald–¿hyde, IRAS 16293-2422 est connu pour abriter un certain nombre d'autres mol–¿cules organiques complexes, parmi lesquelles l'–¿thyl–Rne glycol, le formiate de m–¿thyle et l'–¿thanol.

[4] Les premi–Rres observations scientifiques au moyen d'un r–¿seau partiel d'antennes d–¿but–Rrent en 2011 (voir eso1137). Aussi bien avant qu'apr–Rs, un ensemble d'observations entrant dans le cadre d'un processus de v–¿rification scientifique a –¿t–¿ men–¿ afin de montrer qu'ALMA est capable de produire des donn–¿es de la qualit–¿ recherch–¿e, et les donn–¿es produites ont –¿t–¿ rendues publiques. Les r–¿sultats d–¿crits ici utilisent certaines des donn–¿es issues de la phase de v–¿rification scientifique. La construction d'ALMA sera achev–¿e en 2013 : 66 antennes de haute pr–¿cision seront alors pleinement op–¿rationnelles.

[5] Leur temp–¿rature avoisine g–¿n–¿ralement les 10 degr–¿s au-dessus du z–¿ro absolu, soit -263 degr–¿s Celsius.

Plus d'informations

Ce travail de recherche a fait l'objet d'un article intitul–¿ âÀÜDetection of the simplest sugar, glycolaldehyde, in a solar-type protostar with ALMAâÀÝ, par J–?rgensen et al., –Š para–?tre dans la revue Astrophysical Journal Letters.

L'–¿quipe est constitu–¿e de Jes K. J–?rgensen (Universit–¿ de Copenhague, Danemark), C–¿cile Favre (Universit–¿ Aarhus, Danemark), Suzanne E. Bisschop (Universit–¿ de Copenhague), Tyler L. Bourke (Harvard-Smithsonian Center for Astrophysics, Cambridge, USA), Ewine F. van Dishoeck (Observatoire de Leiden, Pays-Bas; Max-Planck-Institut f–?r extraterrestrische Physik, Garching, Allemagne) et Markus Schmalzl (Observatoire de Leiden).

L'ann–¿e 2012 marque le 50e anniversaire de la cr–¿ation de l'Observatoire Europ–¿en Austral (ESO). L'ESO est la premi–Rre organisation intergouvernementale pour l'astronomie en Europe et l'observatoire astronomique le plus productif au monde. L'ESO est soutenu par 15 pays : l'Allemagne, l'Autriche, la Belgique, le Br–¿sil, le Danemark, l'Espagne, la Finlande, la France, l'Italie, les Pays-Bas, le Portugal, la R–¿publique Tch–Rque, le Royaume-Uni, la Su–Rde et la Suisse. L'ESO conduit d'ambitieux programmes pour la conception, la construction et la gestion de puissants –¿quipements pour l'astronomie au sol qui permettent aux astronomes de faire d'importantes d–¿couvertes scientifiques. L'ESO joue –¿galement un r–?le de leader dans la promotion et l'organisation de la coop–¿ration dans le domaine de la recherche en astronomie. L'ESO g–Rre trois sites d'observation uniques, de classe internationale, au Chili : La Silla, Paranal et Chajnantor. –À Paranal, l'ESO exploite le VLT ƒ? Very Large Telescope ƒ?, l'observatoire astronomique observant dans le visible le plus avanc–¿ au monde et deux t–¿lescopes d–¿di–¿s aux grands sondages. VISTA fonctionne dans l'infrarouge. C'est le plus grand t–¿lescope pour les grands sondages. Et, le VLT Survey Telescope (VST) est le plus grand t–¿lescope con–?u exclusivement pour sonder le ciel dans la lumi–Rre visible. L'ESO est le partenaire europ–¿en d'ALMA, un t–¿lescope astronomique r–¿volutionnaire. ALMA est le plus grand projet astronomique en cours de r–¿alisation. L'ESO est actuellement en train de programmer la r–¿alisation d'un t–¿lescope europ–¿en g–¿ant (E-ELT pour European Extremely Large Telescope) de la classe des 40 m–Rtres qui observera dans le visible et le proche infrarouge. L'E-ELT sera ƒ? l'—Óil le plus grand au monde tourn–¿ vers le ciel ƒ?.

Liens

Contacts

Rodrigo Alvarez
Planetarium, Royal Observatory of Belgium
Brussels, Belgium
Tel: +32-2-474 70 50
Email: eson-belgium@eso.org

Jes K. J–?rgensen
Niels Bohr Institute, University of Copenhagen
Copenhagen, Denmark
Tel: +45 4250 9970
Email: jeskj@nbi.dk

Ewine van Dishoeck
Leiden Observatory
Leiden, Netherlands
Tel: +31 71 5275814
Email: ewine@strw.leidenuniv.nl

Douglas Pierce-Price, Public Information Officer
ESO
Garching bei M–?nchen, Germany
Tel: +49 89 3200 6759
Email: dpiercep@eso.org

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Ce texte est une traduction du communiqu–¿ de presse de l'ESO eso1234.

A propos du communiqu–¿ de presse

Communiqu–¿ de presse Nƒ?:eso1234fr-be
Nom:IRAS 16293-2422, Rho Ophiuchi
Type:Milky Way : Star : Evolutionary Stage : Protostar
Milky Way : Star : Circumstellar Material : Disk : Protoplanetary
Facility:Atacama Large Millimeter/submillimeter Array
Science data:2012ApJ...757L...4J

Images

Des mol–¿cules de sucre dans un gaz entourant une jeune –¿toile de type Soleil
Des mol–¿cules de sucre dans un gaz entourant une jeune –¿toile de type Soleil
Vue d'artiste des mol–¿cules de glycolald–¿hyde
Vue d'artiste des mol–¿cules de glycolald–¿hyde
Vue infrarouge de la r–¿gion de formation stellaire Rho Ophiuchi
Vue infrarouge de la r–¿gion de formation stellaire Rho Ophiuchi
IRAS 16293-2422 dans la constellation d'Ophiuchus
IRAS 16293-2422 dans la constellation d'Ophiuchus

Vid–¿os

Comparaison entre les images du centre de la Voie Lact–¿e prises dans les domaines infrarouge et visible par VISTA
Comparaison entre les images du centre de la Voie Lact–¿e prises dans les domaines infrarouge et visible par VISTA
Vue d'artiste des mol–¿cules de glycolald–¿hyde
Vue d'artiste des mol–¿cules de glycolald–¿hyde

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