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WebMuseum: Romanticism

Romanticism


Artistic and intellectual movement that originated in the late 18th century and stressed strong emotion, imagination, freedom from classical correctness in art forms, and rebellion against social conventions.

Romanticism, attitude or intellectual orientation that characterized many works of literature, painting, music, architecture, criticism, and historiography in Western civilization over a period from the late 18th to the mid-19th century. Romanticism can be seen as a rejection of the precepts of order, calm, harmony, balance, idealization, and rationality that typified Classicism in general and late 18th-century Neoclassicism in particular. It was also to some extent a reaction against the Enlightenment and against 18th-century rationalism and physical materialism in general. Romanticism emphasized the individual, the subjective, the irrational, the imaginative, the personal, the spontaneous, the emotional, the visionary, and the transcendental.

Among the characteristic attitudes of Romanticism were the following: a deepened appreciation of the beauties of nature; a general exaltation of emotion over reason and of the senses over intellect; a turning in upon the self and a heightened examination of human personality and its moods and mental potentialities; a preoccupation with the genius, the hero, and the exceptional figure in general, and a focus on his passions and inner struggles; a new view of the artist as a supremely individual creator, whose creative spirit is more important than strict adherence to formal rules and traditional procedures; an emphasis upon imagination as a gateway to transcendent experience and spiritual truth; an obsessive interest in folk culture, national and ethnic cultural origins, and the medieval era; and a predilection for the exotic, the remote, the mysterious, the weird, the occult, the monstrous, the diseased, and even the satanic.


Il a rendu Þ mes dÈserts quelque chose de leur beautÈ heureuse, et du romantisme de leurs sites alpestres [...]
-- è. de Senancour, Oberman, LXXXVII (1804).
Cette jeune critique [...] C'est elle qui [...] nous dÈlivrera de deux flÈaux : le classicisme caduc, et le faux romantisme qui ose poindre aux pieds du vrai.
-- Hugo, PrÈface de Cromwell, 1827.
Nom donnÈ Þ un mouvement de libÈration de l'art et du moi, qui, en France, s'est dÈveloppÈ sous la Restauration et la monarchie de Juillet, par rÈaction contre la rÈgularitÈ classique et le rationalisme philosophique des siÕcles prÈcÈdents. Les valeurs esthÈtiques et morales du romantisme. Le romantisme franÃais, anglais, allemand, italien, espagnol. Le romantisme dans la littÈrature, la peinture, la musique.
Nous crØmes d'abord, pendant deux ans, que le romantisme, en maniÕre d'Ècriture, ne s'appliquait qu'au thÈÁtre, et qu'il se distinguait du classique parce qu'il se passait des unitÈs [...] Mais on nous apprend tout Þ coup [...] qu'il y avait poÈsie romantique et poÈsie classique, roman romantique et roman classique [...] Quand nous reÃumes cette nouvelle, nous ne pØmes fermer l'oeil de la nuit [...] Heureusement, dans la mÉme annÈe, parut une illustre prÈface [...] On y disait trÕs nettement que le romantisme n'Ètait autre chose que l'alliance [...] du grotesque et du terrible [...]
-- A. de Musset, MÈlanges de littÈrature et de critique, «Lettres de Dupuis et Cotonet», I.
Le romantisme n'est prÈcisÈment ni dans le choix des sujets ni dans la vÈritÈ exacte, mais dans la maniÕre de sentir [...] Qui dit romantisme dit art moderne, --- c'est­Þ­dire intimitÈ, spiritualitÈ, couleur, aspiration vers l'infini, exprimÈes par tous les moyens que contiennent les arts.
-- Baudelaire, les CuriositÈs esthÈtiques, III, II.
Qu'Ètait­ce, aprÕs tout, que de choisir dans le romantisme [...] sinon faire Þ l'Ègard des auteurs de la premiÕre moitiÈ du XIXe siÕcle ce que les hommes du temps de Louis XIV ont fait Þ l'Ègard des auteurs du XVIe? Tout classicisme suppose un romantisme antÈrieur [...]
Baudelaire, au milieu du romantisme, fait songer Þ quelque classique [...] Les romantiques avaient nÈgligÈ tout, ou presque tout ce qui demande Þ la pensÈe une attention et une suite un peu pÈnibles. Ils recherchaient les effets de choc, d'entraÍnement et de contraste [...] Ils rÈpugnaient Þ la rÈflexion abstraite et au raisonnement [...]

-- ValÈry, VariÈtÈ, ètudes littÈraires, OE., t. I.
Goya ne doit rien Þ Phidias, sans doute; mais si l'on entend par romantisme le dÈferlement d'orchestre qui donne au XIXe siÕcle une sonoritÈ si diffÈrente des grandes messes mÈdiÈvales auxquelles il croit se rÈfÈrer; si, parmi les admirations des romantiques, nous choisissons Michel­Ange et non la sculpture de Chartres qu'ils ne connaissaient guÕre, alors, le romantisme commence au centaure de Phidias, aux chevaux du ParthÈnon.
-- Malraux, la MÈtamorphose des dieux, p. 87­88.
(1935). èlÈments ou traits propres au romantisme dÈcelables chez des artistes de toute Èpoque. Le romantisme de Virgile, des surrÈalistes.
© 18 Sep 1995, Nicolas Pioch - Top - Up - Info

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